Martine autour du monde ...

  LA BIRMANIE ou UNION DE MYANMAR

16 janvier au 5 février 2011 

 

Le 16/1 : vol PAKSE / RANGOON arrivée le 16,

Visite de la pagode Shwedagon

17 et 18 et 19 : le Rocher d'Or, Bago et retour à Rangoon

Le 20 nuit à Rangoon

21 : vol pr MANDALAY

21/26 : Mandalay et environs

26 : départ en bateau sur l'Irrawady pour Bagan

26/30 Bagan

30 : vol pour HEHO puis Pindaya (   Kyaikhteeyoe : Golden Rock Buddhist Site) - nuit à Pindaya

31/ 02 : Lac Inle

3 : retour en avion à YANGON

5 février: départ pour Hanoi

 

 

Burma en

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Carte Birmanie - Plan Birmanie

  

L'ancien et le nouveau drapeau :

 

 Le nouveau drapeau est constitué de trois bandes égales jaune, verte et rouge. Il  est surmonté d'une grande étoile à cinq branches qui occupe 6/ 7 e de la hauteur.

 Le jaune représente la solidarité ; le vert la paix, la tranquillité et le végétal de l'environnement du pays ; et le rouge la valeur et l'esprit de décision. L'étoile représente « l'existence perpétuelle de l'Union consolidée ».

 Ce drapeau ne respecte pas une des règles de l'héraldique, puisqu'il superpose de l'argent (blanc) sur de l'or (jaune).

 

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 Géographie :

 

 Le Myanmar est un pays du Sud-Est asiatique situé dans la péninsule indochinoise.

D'une superficie de 678 500 km2 (plus grand que la France : 547 000 km2) pour une population de 51,5 millions d'habitants.

 Il est limité :

- à l'Ouest par l'Océan indien (mer des Andaman et golfe du Bengale), le Bangladesh et l'Inde.

- au Nord par la région autonome du Tibet (Chine)

- à l'Est par la Chine (Yunnan), un tout petit bout du Laos, et la Thaïlande jusqu'au golfe de Thaïlande.

Le pays s'allonge sur 1900 km du nord au sud et 900 km dans sa plus grande largeur d'Ouest en Est.

Il est entouré de hauts reliefs (à l'extrême nord le mont Hkakabo culmine à 5881m!) qui forment un espèce de "fer à cheval" entourant une vaste plaine centrale sèche

traversée sur toute sa longueur par le fleuve Irrawaddy, navigable sur 1500km au Myanmar et dont le vaste delta aux terres fertiles arrive dans le golf du Bengale.

En période de mousson, de juillet à décembre, les pluies sont abondantes dans l'ouest. La saison sèche débute en janvier et prend fin en juin.

La température moyenne oscille entre 25 et 30° en basse altitude. Mais il peut faire froid même l'été dans le centre dès que l'on prend un peu d'altitude …J'ai donc prévu une petite polaire en plus de mon K-way habituel : je verrai bien !

 

Données historiques :

 

 L'histoire du Myanmar a toujours été marquée par l'influence culturelle et religieuse de l'Inde, et par les guerres entre les différents empires et royaumes qui se sont succédés.

Le premier empire fut fondé par les Môns bouddhistes au XIe siècle.

Puis vinrent les Birmans des régions de l'est du Tibet : le célèbre roi birman ANAWRATHA conquit le royaume Môn et fonda le fabuleux royaume de Bagan et ses milliers de temples et pagodes en 849.

Puis ce fut les Mongols qui s'emparèrent de Bagan (Qubilai Khan) et la chute de Bagan plongea le pays dans des guerres tribales pour plusieurs siècles …

 1824 - 1942 : époque de la colonisation : les anglais occupent Rangon puis l'ensemble de la Birmanie intégrée à l'Empire des Indes. Les habitants du pays réagirent très mal à la colonisation extrêmement brutale et maladroite des Britanniques.

 1942 - 1948 : Invasion des Japonais.

-Finalement au lendemain de la seconde guerre mondiale, la Birmanie proclame son indépendance (négociée par le Général Aung San) le 4 janvier 1948.

- Il s'ensuit une relative période de prospérité troublée par les rebellions des minorités ethniques (notamment les Karens et les Shans) ainsi que les contestations bouddhistes.

-Depuis 1962, le régime en place est un régime militaire à parti unique, dirigé depuis 1997 par le Général Than Shwe à la tête du SPDC "Conseil d'Etat pour la Paix et le Développement"

-en 1989 le Myanmar ("le pays merveilleux") pris le nom d'"Union de Myanmar"

-En 2005 une nouvelle capitale est créée à 300 km au nord de Rangoun : Nay Pyi Daw

-En août/septembre 2007 la hausse brutale du coût des carburants provoque un mouvement de protestation populaire auquel les moines bouddhistes participent.

-En 2008 : Le cyclone Nargis ravage le delta de l'Irrawaddy, grenier à blé du pays, faisant plus de 130 000 morts et 2 millions de personnes sans abri.

-En 2008, un projet de nouvelle Constitution a été adopté. Le but essentiel est de préserver l'unité de l'Union du Myanmar : l'Union du Myanmar est donc une République fédérale composée de 7 Etats et de 7 Provinces.

-2010 : des élections législatives (Parlement et Assemblées provinciales) ont eu lieu le 7 novembre, et Aung San Suu Kyi vient d'être libérée au moment même où j'écris cet article, le 19 novembre 2010.

 

Nous sommes aujourd'hui le 4 novembre 2016, et je complète l'histoire de la Birmanie par cet article en date du 30 mars 2016 : la victoire d'Aung San Suu Kyi

HISTORIQUE. Aung San Suu Kyi et les démocrates officiellement au pouvoir en Birmanie

30 Mars 2016

Ce 30 mars 2016 fut une journée historique pour toutes les Birmanes et les Birmans! Une journée qu'ils ne sont pas prêts d'oublier! Après 56 ans de pouvoir militaire et une résistance inlassable, Aung San Suu Kyi et les démocrates ont, très officiellement, pris le pouvoir et les rênes du pays!

Htin Kyaw, un des plus grands économistes de Birmanie et proche d'Aung San Suu Kyi, a prêté serment devant l'Assemblée et est devenu le tout premier Président démocrate, ouvrant ainsi une nouvelle ère.

Aung San Suu Kyi, encore interdite de Présidence par la Constitution militaire toujours en vigueur jusqu'à sa refonte, a, quant à elle, pris la tête d'un super Ministère.

Selon ses voeux et ceux des démocrates, elle sera responsable à la fois de l'Education, de l'Energie, des Affaires étrangères et des Affaires présidentielles.

Afin de travailler d'urgence à la pacification du pays et au respect de toutes les ethnies, ostracisées et violentées par l'ex-pouvoir militaire (tels les Rohingyas, les Kachins, etc.), elle a annoncé la création d'un Ministère des Ethnies, tout spécialement chargé de cette mission, ô combien urgente et nécessaire.

Pour en finir définitivement avec les années-sang, peur et violences, Aung San Suu Kyi, fidèle à l'éthique de Nelson Mandela, a appelé une nouvelle fois, toutes et tous, sans exception, à reconstruire ensemble et dans la réconciliation, une Birmanie nouvelle, pacifiée, respectueuse et démocratique.

Rédaction France Aung San Suu Kyi

 

Les données démo-linguistiques :

 

L'Etat birman, né des frontières que lui a laissé le Grande Bretagne, forme donc une union fédérale (d'où son nom d'Union du Myanmar) composée de sept Etats et de sept Provinces (ou divisions) administratives.

 

Je n'arrive pas très bien à saisir ce qui différencie les "Etats" des "Provinces" … il semble que les Etats soient peuplés de non-birmans, tandis que les divisions seraient peuplées de Birmans.

 

Toujours est-il que le pays englobe plus d'une centaine d'ethnies et donc de langues, et c'est sans doute un des aspects les plus intéressants d'un voyage au Myanmar .

- Les Birmans : 75% ,34 millions, leur langue maternelle est le birman (famille sino-tibétaine)

- Les Shans :11% : 3 millions, langue le Shan (famille sino tibétaine)

- Les Arakans : 6%: 2,3 millions, langue le Shan,(famille sino-tibétaine)

- Les Karens : 5% 6 sous ethnies, environ 6 millions. (Tous de la famille sino-tibétaine).

- Les Môns : 3% : un peu plus d'1 million, langue le pegu,(famille austro-asiatique)

- Les Kachins :2,5% 700 000, langue le jingpho (famille sino-tibétaine)

Et bien d'autres … on y retrouve par exemple les Hmongs , les Nagas, les Akhas comme au Laos.

Il y a aussi plus de 150 000 chinois et 800 000 indiens.

 

Ce qui me parait intéressant de noter c'est que les Birmans, qui représentent 75% de la population occupent 1/3 du pays, alors que les autres minorités qui représentent environ 23% de la population seulement, occupent les 2/3 du territoire.

 

On voit aussi sur la carte qui suit, que les "Divisions" tracent pratiquement une ligne droite nord/sud, alors que les "Etats" des minorités entourent cette ligne à l'est et à l'ouest.

 

birmanie eth

 

  L'alphabet birman repose sur le sanskrit et le pali les deux langues sacrées du bouddhisme.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le Laos est un pays en voie de développement : c'est toujours une situation complexe...

et les chiffres "à jour" difficiles à obtenir. 

 

Ce qui m'aura le plus marquée, c'est :

  • l'extrême pauvreté, surtout celle des minorités qui ont un degré d'acculturation plus ou moins grand en fonction de leur cohésion sociale et de leur position géographique. C'est ainsi que les minorités du sud m'ont paru beaucoup plus pauvres et « primaires » que celles du nord, qui pourtant le sont déjà. On pourrait ajouter des contrastes entre riches (peu nombreux) et pauvres, souvent criants et choquants (mais là rien de vraiment inhabituel...). Cependant  il ne semble pas y avoir de jalousie : le fatalisme accepté? L'indice de développement humain est de 0,553, soit le 133ème pays sur 177.En 2009, le revenu moyen par habitant était de moins de 1 euro par jour. Cependantselon les chiffres officiels, le laos a connu une croissance annuelle moyenne de 7,9% entre 2006 et 2010 et veut sortir de la liste des pays les moins avancés d'ici 2020.

  •   

  • La population : le nombre incroyable de petits enfants. La génération actuelle compte 5 enfants, la future devrait en avoir 2. Les lao sont constitutionnellement monogames, mais certaines ethnies sont autorisées à la polygamie.

  •  

  •  Le niveau très faible de l'éducation, bien que le système éducatif soit le même qu'en France, (sauf que l'entrée à l'université se fait sur concour). Les Lao ne parlent pas du tout français, ni anglais (sauf dans le tourisme). L'état civil n'existe pas (sauf pour les fonctionnaires m'a- t -on dit!) Il est donc impossible de déterminer le nombre réel d'habitants malgré les recensements effectués ici et là. En revanche, tout candidat à la naturalisation perd sa nationalité d'origine lorsqu'il est naturalisé. Cependant l'éducation est en progrès : 72% de scolarisation dans le primaire et un taux d'alphabétisation de 58% . Tant mieux car c'est la  seule solution pour que le pays s'en sorte.  

  •  

  • La santé est dans un état asez déplorable : l'espérance de vie est de 50 ans. Il y a certes des hôpitaux, mais pas de médecins suffisamment qualifiés pour se servir des équipements. Les gens sont obligés d'aller en Thaïlande se faire soigner, et certaines femmes même pour y accoucher. .

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  •  Les femmes travaillent beaucoup à des travaux pénibles : coupe du bois, récolte, marchés, portage, restaurants, enfants ... ceci dit, elles sont souvent d'un nonchalance et d'une décontaction  surprenante... ou rassurante! Pas plus tard que ce matin par exemple, je suis allée me faire faire des soins de pédicure (2 euros quand même!) : le jeune fille ne pensait qu'à bien placer son portable à côté de mon pied pour ne pas en perdre un brin et à rigoler avec sa copine elle aussi branchée sur son portable tout en regardant la télé !!

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  • Les hommes sont surtout employés à tout ce qui est mécanique, conduite des véhicules,  bâtiment... mais dans l'ensemble ils me semblent assez "mous" et peu ambitieux. Ils boivent et fument beaucoup. On les voit souvent dans les villages, accroupis sans rien faire. Ils sont parait-il, très infidèles. Pour illustrer cela deux proverbes lao : 1 : « pour tout travail donné, il faut soit un français, soit 4 vietnamiens, soit 8 cambodgiens, soit 16 lao ». 2 : « Le vietnamien plante le riz, le cambodgien le regarde pousser, le lao l'écoute pousser, le thaïlandais le coupe, le chinois le vend ! ». C'est vrai qu'ici les gens me semblent plus indolents qu'ailleurs. Ce qui n'enlève rien à leur  grande gentillesse. 

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  •  La religion bouddhiste et animiste est omniprésente, mais comme d'habitude on se demande quelle rôle elle tient en réalité. Elle permet c'est sûr, à des enfants pauvres de « trouver » un abri, aux adultes de croire en des jours meilleurs ... je discutais ce matin encore avec de jeunes novices du temple d'à côté : des enfants de 12 à 20 ans qui étaient là pour certains d'entre eux, depuis plusieurs années. Ils apprenaient trois mots d'anglais sur leur unique cahier, et ne savaient pas ce qu'ils allaient faire plus tard...on peut se poser des questions ... 

  •  

  •  Le manque d'infrastructures à tous les niveaux : pas de voies ferrées, pas ou très peu d'usine (on exporte tous les produits récoltés et on importe beaucoup des pays voisins qui ne demandent pas mieux), le pays, essentiellement agricole, n'est pas auto suffisant en riz, son aliment principal. Pas de liaison aérienne directe avec les pays développés : passage obligé par Hanoï ou Bangkok. Pour me rendre à Rangoon demain je dois passer par Bangkok !! Les relations avec la France sont excellentes : le Laos est demandeur de présence et d'investissements français pour faire contrepoids à la Chine, l'ASEAN porte d'ailleurs un grand intérêt à la présence de l'Europe.

  •  De même au niveau du tourisme, (10% du PIB) le pays a des atouts importants, c'est un  pays magnifique à visiter, très intéressant sur le plan culturel , mais qui manque d'infrastructures hôtelières de bon niveau. Excepté à Luang Prabang bien sûr, où c'est peut-être d'ailleurs l'inverse. La durée moyenne de séjour des touristes au Laos est de 5,6 jours en absence de compagnie aérienne nationale. Avis aux investisseurs français !

  •  

  • Quant au régime politique, dans la population c'est le calme plat. Un laotien me disait : "ici c'est bien parce qu'il n'y a qu'un seul parti, dont donc pas de débat et pas de contestation comme en Thaïlande!" . Les députés sont élus au Congrès par circonscription, tous les 5 ans, mais ils doivent être inscrits sur la liste des candidats agrées par le Parti (ces listes obtiennent 95% des voix aux élections).Je regrette de n'avoir pas pu aborder la question. 

  • En juin 2011, l'Assemblée nationale du laos, contrôlée par le parti communiste au pouvoir, a reconduit pour 5 ans le Président et n° 1 du parti unique (PPRL): Choummaly Sayasone, un ancien militaire.

  •  Enfin ce qui m'a marquée aussi c'est la télévision que les lao regardent beaucoup, bien qu'elle soit sans grand intérêt entre pub et chansons douces...le bruit, la musique  envahissent  l'atmosphère...

  • La nourriture, elle est très bonne, sans être très variée : soupes de légumes,  poissons grillés, et  riz gluant....  Mais je suis peut être un peu difficile :) !!

  • Voilà ce qu'en tant que touriste, j'ai pu apprendre et ressentir au Laos, c'est sans doute insuffisant : je suis bien consciente que les pays en voie de développement ont la vie rude ... on leur souhaite bonne chance, au laos en particulier, un  pays magnifique à visiter abslument  parce qu'il  ne laisse pas indifférent... et que les avis partagés  le concernant sont toujours intéressants.

  •  
  • Pour reprendre jean d'Ormesson, je dirais:: "rien n'est jamais acquis ni assuré pour toujours : les institutions, les systèmes, les doctrines, les hommes passent leur temps à s'élever et à être abaissés. C'est le sort des empires, des religions, des ambitions. On dirait que l'histoire se résume à une lutte entre forts et faibles : par une ruse de l'histoire, ce sont les plus faibles qui deviennent les plus forts. Les maîtres règnent, les tyrans exterminent, les orgueilleux tiennent le haut du pavé, mais partout à la longue, les esclaves l'emportent sur les maîtres, les peuples sur les tyrans, les humbles sur les orgueilleux. C'est la loi.

    Les pays qui ont avancé reculent, et ceux qui ont été dominé prennent leur revanche : c'est une résurrection triomphale".  

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  • Quant à moi, j'ai laissé le voyage me prendre par la main, j'ai oublié mes certitudes et mes repères, et ce fut le début d'un belle aventure. .. je m'en suis enrichie.

  • Rien que pour cela  "Merci le Laos!".

 

 

 

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Mon itinéraire sera le suivant : direction tout au sud près de la frontière cambodgienne pour vi les chutes d'eau de  KONE PHAPHENG, les  plus impressionnantes du pays.

Puis les îles très tranquilles de , DON KHONE, et DON DAENG toujours à l'extrémité sud.

Retour sur le continent par le plateau des Bolovens  (ses plantations de cafés et ses minorités ethniques), et les chutes d'eau de TAD LO et Tad Fane.

enfin 3 jours à Paksé avant de prendre l'avion pour Bangkok via Savannakhet.

 

Les "quatre mille îles" (Province de Champasak) 

  bonne carte !

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Ce matin donc, lever à 4h.pour prendre l'avion en direction de PAKSE (capitale de la Province de Champasak), où j'arrive une heure et demie plus tard.

 

Rencontre très agréable avec Vilhad (il était à l'école à Ventiane avec Duangmala!) qui va me guider pendant quelques jours.

 

 Sans perdre de temps, nous partons à l'aventure : descente de la « grande » route construite par les français, qui traverse le Laos du nord au sud en suivant le cours du Mékong, devenue la « nationale 13 », toute droite à travers une vaste plaine, parsemée de rizières asséchées . Dans le sud du Laos, on ne fait qu'une récolte par an.

 

On s'est arrêté sur le bord de la route pour acheter un paquet de papayes ou les « manpao » sortes de "radis blancs" que l'on trouve partout ici,  afin que je goûte : c'est très bon (" seib lay") !

 

 

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Trois heures plus tard, nous arrivons dans la région « des 4000 îles » (Si Phan Don), un archipel qui s'étire sur 50 km au milieu du Mékong lequel atteint par endroit 14 km de largeur, la plus grande de tout son cours (4350km) , parsemé de centaines d'îles et d'îlots qui affleurent à la saison sèche.

 

 Premier arrêt aux chutes de KHON PHAGHENG, à 15 km de la frontière du Cambodge.

Là le Mékong s'emballe ... les pêcheurs pêchent à la nasse quand le niveau de l'eau est assez haut.                                                     mon-voyage-2010-005-copie-1.jpgmon-voyage-2010-054.jpgmon-voyage-2010-008.jpg                                                     

Puis nous remontons la nationale 13 jusqu'à un embarcadère où nous prenons un bac qui nous emmène sur la plus grande île de l'archipel : DON  KHONG (« don » signifie « île » en laotien). Une île toute plate, couverte de rizières, très peu peuplée et silencieuse : un peu de calme après Ventiane ça fait du bien ! J'apprécie beaucoup. D'autant plus que Vilhad m'emmène visiter une entreprise familiale de fabrication de sucre de palmier ... je ne savais même pas qu'avec les palmiers, l'on faisait du sucre !

 

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Voilà l'affaire :

On (enfin JE ...) grimpe dans le palmier le long d'une échelle de bambou

Tout en haut, on cueille les fleurs du palmier (mâle et femelle!)

Puis on les presse très fort et longtemps  dans des tiges de bambou  pour en faire sortir le jus 3 jours plus tard,

 On fait bouillir ce jus (auquel on a ajouté un morceau d 'écorce pour enlever l'acidité), pendant 4 heures dans une marmite au feu de bois, jusqu'à évaporation complète : on obtient alors une pâte brune.

Si l'on veut  faire des bombons ronds de diverses grosseurs, on verse la pâte dans de petits rouleaux de feuille de bambou ... puis lorsque c'est bien froid et solide, on « démoule »!

Et voilà de délicieux bombons au goût de caramel :)

 

Quant aux fruits du palmier, ils se mangent aussi en légumes ou en en dessert, suivant leur degré de maturité

 

 

Le lendemain nous reprenons une jolie barque à moteur pour 2 h de descente ... assez dangereuse (j'ai fait un petite prière à Bouddha pour que l'on ne chavire pas avec toutes mes affaires à bord ... mais ça c'est bien passé :)

 

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« bomi banha » = « pas de problème » !! Une expression que je commence à connaitre ...

Nous arrivons à l'île de DON  DET réputée pour ses routards qui consomment de la drogue dure.

 

Le pavot et l'opium :

On appelle pavot toutes les papaveracées du genre papaver, regroupant plusieurs espèces allant du coquelicot (rouge et blanc) au pavot à opium (ou pavot somnifère ou pavot blanc) psychotrope, qui peut être utilisé à des fins ornementales, alimentaires ou médicinales. En effet le pavot à opium contient de la codéine et de la morphine (dont l'on fait un usage pharmaceutique). C'est cette morphine que l'on transforme en latex puis en héroïne;

La culture du pavot est une pratique traditionnelle très ancienne dans cette partie du Laos, de même que la fabrication d’opium. Ce produit narcotique a donc des vertus médicinales connues depuis l’antiquité et, sous certaines formes (huile, sève), entre dans la consommation alimentaire quotidienne des paysans laotiens qui le cultivent.

Les fumeries d’opium sont d’ailleurs restées un commerce parfaitement légal au Laos jusqu’au milieu des années 70. L’explosion du marché mondial de la drogue depuis trente ans a néanmoins introduit de graves déséquilibres dans cette activité jusqu’alors « limitée » : la pression de la demande et la flambée des prix ont incité les zones de culture du pavot à produire davantage (notamment sous forme d’héroïne, une forme raffinée de l’opium, plus facile à transporter), et les phénomènes de toxicomanie « dure » tels qu’on les connait en Occident, bien loin de l’usage médicinal traditionnel du produit, ont fait leur apparition depuis plusieurs années au Laos même.

Actuellement la culture du pavot est interdite, et le gouvernement tente d'inciter les gens à faire autre chose...

Je n'ai personnellement pas vu de plantation de pavot, ni dans le nord, ni dans le sud, et encore moins bien sûr « d'usine » de transformation en opium ou héroïne, mais on m'a dit que cela existait encore pas mal, et était toujours une source importante de revenu pour le Laos ... et pour certains de ses habitants qui recyclent.

 

Nous ne nous sommes donc pas arrêtés à Dan Set, mais sur l'île suivante : DON KHONE, le paradis des grenouilles , des noix de coco , du bétel, et des dauphins ... une vieille dame était en pleine activité de pilage de bétel pour en bourrer sa pipe. 

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Don Khone est aussi le paradis des balades à vélo (j'en ai fait 2 fois 3 heures sur des chemins caillouteux avec à la clé un bon mal de dos ... mais je n'ai pas osé refuser : c'était si beau !) et des promenades en barques « très très rustiques » !! ...

 

Un endroit absolument splendide, qui m'a fait penser à Cochin (les backs waters) en Inde. On navigue dans la mangrove fleurie comme des orthensias, au milieu des îlots, des rochers, des arbres tous penchés dans le même sens par courant. C'est d'un calme absolu et le paysage, quand la lumière descend, est vraiment magique. Nous étions à une centaine de mètres de la frontière cambodgienne lorsque nous avons enfin aperçu quelques épines dorsales de dauphins, après avoir attendu quand même une bonne heure à midi en pleine cagnasse . Il fait très chaud : 30 à 35° du matin au soir, alors que dans le nord il fallait bien se couvrir en fin de journée. Pas une goutte de pluie depuis que je suis arrivée au Laos : c'est la saison sèche. En revanche, beaucoup de moustiques et de moucherons ... qui ne sont, parait-il, pas dangereux à cette époque de l'année. A voir ... je le saurai bientôt, je me suis fait piquer.

 

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Nous reprenons route et bateau pour une autre île, située dans la province de Champasak : l'île de DON DAENG.

 

Sur la route, près de Champasak, visite d'un village de sculpteurs sur bois et du fameux VAT PHU , un ancien sanctuaire Kmer, dédié à Shiva, puis aujourd'hui plutôt à Bouddha... le plus ancien du Laos. L'un des joyaux dont le Laos est très fier ! Ce temple est en très mauvais état et en cours de reconstruction. Il est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2001. Le site archéologique comprend 3 niveaux et des centaines de marches très hautes qu'il m'a été très difficile de monter.

 

Mais du sommet du complexe, la vue est superbe sur les plaines environnantes. Les datations de l’ensemble sont encore relativement imprécises, mais les archéologues pensent que l’édification progressive du Vat Phu s’étend du VIe au XIIe siècle. Sa fondation serait donc antérieure à la « période angkorienne » constituant l’apogée de l’immense Empire khmer. Certains historiens estiment même que Champasak, avec le Vat Phu comme principal site sacré, a peut-être été la capitale du royaume de Chenla, précurseur à partir du VIe siècle de ce qui deviendrait plus tard l’Empire khmer, avec Angkor pour capitale.

 

 

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En arrivant à Don Daeng une curieuse surprise m'attendait : à la descente de bateau, il a fallu prendre un « tracteur » pour traverser la « plage » et rejoindre l'hôtel, tant le niveau de l'eau du Mékong est bas ! Un souvenir inoubliable ! Qui s'est terminé par une autre bonne surprise : sur cette île paradisiaque (on se croirait à Tahiti :) , où il n'y a RIEN que des plages et des palmiers, un bel hôtel m'attendait Je reconnais qu'une fois de temps en temps ça fait du bien !! j'ai passé une heure sous la douche et j'ai fait le grand ménage/lessive de mes affaires, avant de déguster un délicieux poisson du Mékong cuit à la vapeur avec des pommes de terre ! (Whaou ... c'est c'était génial, et ce n'est pas David qui va me contredire :) - je donne quand même le nom de cet hôtel aux amateurs de luxe : « La Folie Lodge » !! Une vraie folie !! (mais bon c'est la première fois, et pour une nuit ça suffit car pas très sympa les touristes « luxe »... même français ils ne vous adressent pas la parole...). mon-voyage-2010-093.jpg

  

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  Le plateau des Boloven

 

Le lendemain nous quittons la région des « 4000 îles » pour remonter toujours la nationale 13 puis la route 20, en direction de la province de SALAVAN, et du PLATEAU des BOLOVENS « la patrie des LANVENS » qui vivent comme partout au le sud du Laos, dans des maisons sur pilotis.Cette région est habitée par des groupes môn-khmers (Alak, Katu, Ngay, Tayoy, Suay).Cette région, une des plus bombardées pendant la guerre, s'étend sur trois provinces : Salavan, Sékong et principalement Champassak. Disposant d'un climat très agréable et de terres très fertiles, les Boloven représente la région productrice de café la plus importante du Laos : de nombreuses familles ont déménagé sur ce plateau afin de profiter des récoltes de café, introduit par les coloniaux français à partir de 1920.

 

 Nus nous arrêtons dans un village LAVEN : animistes et chamanistes ( on se fait prédire l'avenir par le MO DOU ), ils vivent de façon très primitive, de plantations d'hévéas et de teck, ainsi que de la culture de fruits et d'huile de palme. Quelques femmes tissent devant leur maison, assises par terre, les jambes allongées supportent le métier à tisser. Elles font des « SIN » ces robes de soie aux multiples motifs colorés.

 

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  Arrêt dans un village de l'ethnie KATU . Leur caractéristique : ils sont polygames, mettent les morts dans un cercueil qu'ils conservent sous les pilotis de leur maison . ..ce que j'ai pu constater. Ils vivent essentiellement de la culture du café ( Arabica -le champagne du café comme on dit ici - et Robusta selon la saison ) qui est d'excellente réputation et s'exporte très bien en Thaïlande, au Vietnam. Mais il n'y a malheureusement pas de fabrique de poudre de café sur place. Les grandes marques de café lao sont « Seenouk » et « Dao » noms que l'on retrouve sur les paquets.

 

 

 

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Enfin, un village de l'ethnie NGAY , où les maisons sont disposées en cercle autour d'une place où se trouve le « bâtiment central » lieu de réunion du village rassemblé par le chef qui sonne la cloche. S'y déroule notamment la grande fête annuelle du sacrifice du buffle, durant la pleine lune de mars : le chef tue le buffle à coups de lance, et les morceaux sont distribués aux villageois.

 

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  Arrivée enfin à mon point de chute pour 2 nuits : le village de TAT LO (treck, promenade à dos d'éléphant, cascades...) , très pauvre, et très sommaire, ce qui me panique un peu, car mon guide vient d'être rappelé en urgence à Paksé ou un groupe l'attend ... il s'est trompé dans son programme !! Bomi banda : je le laisse partir ... il va falloir que je me débrouille seule dans mon-voyage-2010-046.jpg

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cette jungle .

Quand je lis dans mon « Lonely Planet » qu' « atteindre les villages de cette contrée reculée tient de l'expédition et requiert une bonne dose d'audace » ... je me dis que je peux être assez fière de moi :) N'exagérons rien tout de même je n'ai pas dormi à la belle étoile, même si ma chambre n'a pas de fenêtre, et si j'ai du plier ma couverture en deux pour ne pas avoir trop froid ... et puis je profite de la compagnie des éléphants qui viennent faire leur toilette tous les matins dans la rivière (un bras du Mékong ) qui passe sous ma fenêtre ... je suis allée faire un tour dans le village de Tat Lo : misérable et très primitif...les vaches viennent manger les bananes récoltées sur les arbres,  au marché du soir, et sur la route j'ai vu beaucoup de femmes décortiquant des graines d'une espèce d'arachide, qui sert à faire de l'huile pour les moteurs de tuk tuk et de cyclo... les femmes s'en servent aussi comme produit cosmétique et onguent pour rendre les cheveux plus brillants.

 

 

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  Après une journée de repos bienvenu à Tat Lo, je reprends la route en direction de PAKSE

Sur la route près de la petite ville de Paksong, nous nous arrêtons dans un village de l'ethnie KATU dont le souvenir me hantera longtemps : outre la pauvreté extrême et le manque d'hygiène évident, les femmes se cherchent des poux dans la tête, tout en fumant la grande pipe de bambou ... elles ne sont pas les seules : les enfants aussi, même tout petits («3 /4 ans!) ont la bouche collée au bambou ! Les hommes, accroupis sur les talons, inactifs, ont l'air hébétés et hagards . Un enfant passe, la pipe à la bouche, une grosse blessure sanguinolente et infectée à l'oreille.. Il n'y a qu'un seul robinet d'eau (non potable) au centre du village. Et pas de toilettes. Un tout petit sort tout nu de sa cabane et se prend une bonne bouse de buffle en pleine tronche ... c'est ce qu'on appelle dans les spa « un bain de boue »...

Ce village dépasse toute la misère du monde.

 

 

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On y récolte aussi du café qui sèche devant les maisons. Le café rapporte très peu aux villageois. Une coopérative a mis sur pied un commerce équitable. Non loin du village je passe devant une usine de fabrication de poudre de café, alors qu'on m'avait dit qu'il n'y en avait pas...

 

Arrivée à PAKSE au bord du Mékong, et capitale de la province de Champasak, fondée par les français en 1905: 70 000 habitants environ : on ne sait jamais exactement car au Laos il n'y a pas d'état civil obligatoire. En outre les populations des villes se comptent toujours par villages ( une ville est un ensemble de villages) .Aujourd'hui Pakse est une petite ville qui me parait bien tranquille comparée à Ventiane. Mon hôtel donne sur la place du grand marché où l'on vend toutes sorte de produits en provenance de Thaïlande, du Vietnam ou de Chine, et où je suis allée  déjeuner avec les laotiens un poisson grillé et du "sticky rice" cuit à la vapeur, que l'on mange en faisant des boulettes avec les doigts   (je deviens "pro" .... il est temps que je quitte la Laos !!)  mon-voyage-2010-064.jpg

  

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Et ça y est ! Le voyage en solo,  c'est reparti ... !!

 

Le petit avion "basse altitude" m'a permis de découvrir un superbe paysage de forêts et de rivières ... des montagnes calcaires  escarpées et très hautes : 2500  mètresmon-voyage-2010-001.jpg

Waaou ... on est quand même haut  ...alors c'est tout petit !!!! 

 

Ventiane, la capitale du Laos, est une petite ville d'environ 250 000 habitants, qui fut rasée par les Thaîlandais, et où les français arrivèrent en 1867, pour commencer sa reconstruction lorsqu'elle devint capitale du protectorat français.

 

Pour mon premier déjeuner à Ventiane,  j'avais RV avec Sirisavan Phathaphone , qui travaille à l'Ambassade de France comme attachée commerciale, et m'a gentillement consacré 2 heures pour me parler de son pays,de son travail, et m'indiquer les principaux sites intéressants à visiter.   Je l'ai prise en photo à côté de sa jolie petite voiutre rouge chinoise, dans la cour de l'Ambassade, située juste derrière le Palais Présidentiel, qui lui même donne sur le front de mer.   

 

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mon-voyage-2010-026.jpgLe Palais présidentiel , qui ne sert plus que pour les réceptions  conférences, concerts... .  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est encore une ville en plein essor : les chantiers sont partout, y compris sur le bord du Mékong (on est entrain d'y faire une sorte de "promenade plantée" un peu comme sur les berges de Hong Kong en février 2010 ... hein tu vois DD, je me souviens encore ! :) Partout ln construit de grandes maisons style colonial (un peu pompeux) et d'imposant immeubles rutilants, style "stalinien", qui me semblent démeusurés par rapport à la ville. Pour construire, on rase tout . Comme c'est le cas pour l'ancien "morning market" que l'on est entrian de démolir pour le remplacer par des bâtiments modernes. .: mon-voyage-2010-111.jpg

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    ....même si l'on s'y endort parfois !!

On y vend notamment de belles étoffes en coton noir bordées en bas d'une bande  colorée et brodée à la main, qui servent pour faire les jupes quotidiennesdes femmes lao.: mon-voyage-2010-111.jpg

 

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   Les travaux en cours sur les rives du Mékong:

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Voici le chantier ...

Le grand immeuble blanc au loin vient d'être construit par Singapour, on m'a dit que c'était pour "recevoir les pesonnalités"

Le niveau du Mékong est très bas (comme partout ...) et les enfants y jouent au foot, au nez des Thaïlandais ... car eh oui, de l'autre côté, c'est la Thaïlande !! mais pas de bateaux, pas de pont ... rien entre les deux rives ! 

 

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Voici ma rue, en plein quartier chinois,  qui donne sur le front de mer, et sur ce front de mer justement

la statue de Chao Amou, le dernier roi de Ventiane.

On lui fait des offrandes comme à un dieu.

 

Qaund à mon hôtel (le Lao Orchid) il est très correct, sauf que comme vous pouvez voir, il y a encore un temple en face, 3 immeubles en construction  ainsi qu'une boîte de nuit avec musique à tue tête jusqu'à 2h du matin... j'ai choisi la boîte de nuit et une chambre sur cour  pour pouvoir dormir un peu le matin :)

 

Le soir, la promenade du front de mer se remplit de promeneurs  et de marchands ambulants : c'est là que j'ai acheté mon épis de maïs cuit à la vapeur, (délicieux) qui constituera, avec un yaourt bulgare trouvé par miracle (ça existe les miracles au pays de Bouddha), et une banane, mon repas du soir ! 

 

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Bon ça suffit pour cette première journée : dodo !

 

Le lendemain, journée bicyclette : départ très périlleux à 8h du matin, en pleine circulation et pollution :mon-voyage-2010-060.jpg

Je me suis fait photographier par un agent de police, véridique !

 

Il est assez difficile de se repérer en ville car les cartes sont encore très sommaires et seules les noms des grandes artères principales sont indiqués ... mais bon, je demande ma route aux passants ... qui ne comprennent pas car très peu de personnes parlent anglais ici (sauf dans le tourisme) ... donc je vais un peu au hasard, me faufilant entre les voitures et passant comme les autres au feu rouge !!

 

J'ai donc fait le trajet que Sirisavan  m'avait indiqué : les grands monuments de la ville :

 

Le plus célèbre monument national du Laos : le Pha (ou Vat) THAT LUANG qui symbolise à la fois la religion bouddhique et la souveraineté Lao . De loin, ce monument ressemble à un groupe de missiles dorés, avec une flèche à 4 côtés comme un bourgeon de fleur de lotus, et sur l'esplanade une statue du roi Setthathirat ( Roi du  Lan Xang au 16ème siècle)  que les gens vénèrent aussi : j'ai vu le monsieur à la veste bleue lui apporter des bananes, des mangues, un ananas.

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Un autre monument célèbre :

"L'arc de Triomphe" du laos , sur la plus grande avenue de la ville

Sauf que nous ne sommes pas sur les Champs Elysées, et que ce monument magnifique a 4 côtés et 4 ouvertures.

 

 

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Et enfin j'ai eu la chance de trouver sur mon chemin  le plus ancien temple (ou plutôt sanctuaire ou monastère) de Ventiane, le suel qui ait échappé au sac de la ville par les thaïlandais : le Vat Si Saket, construit par le roi Chao Anou (celui du front de mer) entre 1819 et 1824. C'est vraiment très  très beau et très intéressant aussi car j'ai peu enfin comprendre un peu mieux les différents termes relatifs aux "temples" :

 

L'ensemble s'appelle un VAT (ou WAT). (en Inde on dit temple, dans d'autres pays d'Asie : pagode)

Le Vat est composé de plusieurs bâtiments :

L'édifice central : le SIM est réservé aux actes de la communauté religieuse (c'est là que l'on prie et que l'on fait les offrandes)

Le THAT ou STUPA ( prononcer tat ) est un monument funéraire ou commémoratif  pouvant accueillir des reliques (de Bouddha ou de personnages religieux ou non, importants. Leurs ossements y sont consevés. 

Le  CLOITRE, est une galerie d'enceinte permettant d'isoler le SIM du reste du monde. Il abrite des Bouddhas et sont décorés de peintures anciennes. Parfois le vat n'est entouré que d'un simple mur d'enceinte le long duquel s'alignent des stupas .

 enfin les KOUTIS sont les petites habitations des moines, en bois ou torchis, qui se trouvent dans la cour, à l'intéieur de l'enceinte.

Dans la cour il y a toujours un BANYAN SACRE  pour rappeler l'arbre sous lequel Bouddha a connu "l'éveil"

Et la TOUR DU TAMBOUR  que l'on tape lors de l'appel l'aumône, et les heures de prières  

 et souvent une sculpture de la DEESSE INDRA, la déesse de l'eau, qui en pressant sa longue chevelure, fait couler l'eau sur la terre qu'elle rend ainsi fertile

  et aussi le "HORJAEK" un bâtiment qui sert et de salle à manger  et de salle de conférence aux moines ou aux bonzes :

 

Voilà ce que cela donne ce vaste ensemble architectural et religieux que constitue un VAT qui fait souvent plusieurs milliers de mètres carrés::

 

 On entre dans le VAT: deux ou quatre entrées qui se font face débouchent dans les rues adjacentes 

Ll'entrée principale est toujours orientée à l'Est et surmontée d'une multitude de décorations, de fresques , qui illustrent la vie du Bouddha,

et  des nagas protègent l'entrée du sim. 

 

 le SIM

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Les STUPAS

Un ancien (reliques... supposées du Bouddha)

et un moderne ( sorte de tombe qui porte la photo du défunt )  

 

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   Le cloître: il abrite souvent des Bouddhas :mon-voyage-2010-071.jpg mon-voyage-2010-072.jpg

 

Un KOUTI:

leur confort est très variable et dépend de l'importance du Vat. Les petits bonzes y vivent mais vont parfois à l'école à l'extérieurmon-voyage-2010-075.jpg

Le banian sacré :

  

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    La Tour du Tambour : mon voyage 2010 128

La salle de réunion et salle à manger (une femme préparait les tables et apportait la nourriture) = le HORJAEK

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La déesse INDRAmon-voyage-2010-090.jpg

 

  Je suis allée voir aussi un autre  temple  très intéressant : Le Vat Simuang , temple de la chance et de la divination. Le  plus fréquenté  et le plus sacré de la ville  Il est célèbre pour l'ancienne borne khmère autour de laquelle il fut construit au 16ème siècle. Ce "vieux tas de peirres" est aujourd'hui recouvert de tissus colorés : 

 

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J'ai assisté à bénédiction par le moine, à l séance de prédiction de l'avenir ( on secoue le pot de baguettes, l'une d'entre elles tombe, on regarde quel numéro elle porte, on prend le papier qui porte ce numéro ,et on peut y lire son avenir ... j'avais déjà vu ça au temple des 1000 bouddhas à H Kong.

Et quand un voeu est exaucé, on fait une offrande sous forme de billets ou de bouquets, d'où la présence de marchands de fleurs tout autour du temple : 

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  mon-voyage-2010-146.jpgmon-voyage-2010-150.jpg Enfin un grand merci à Andrée Bizavarn, Professeur au Lycée français Josué Hoffet(géologue et ethnologue né en 1901 mort à la guerre contre les japonnais en 1945)  de Ventiane, qui m'a fait visiter des temples, m'a donné un petit cours, pas de français ....mais de bouddhisme, et avec qui j'ai passé une agréable soirée !

J'espère  bien vous accueillir un jour à Nantes !

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Je viens d'accompagner Gilles à l'aéroport  pour un retour à Paris .... SNIF SNIF ..je reprends la plume ...

 

Mais nous avons passé quelques jours ensemble à Luang Prabang : 2 ans après, Luang Prabang, dont la beauté de la nature environnante n'a bien sûr pas changé, m'est apparue bien différente du souvenir que j'en gardais : celle d'une petite ville calme et sereine.

 

Cette semaine j'ai été sidérée par le changement : la ville est devenue trépidente et hyper touristique, remplie du vacarme des  voitures (alors qu'il n'y avait pas de voitures dans le centre il y a 2 ans) des centaines de tuk-tuk qui pétaradent, d' innonbrables motos qui font un bruit d'enfer et envoient des nuages de pollution, à tel point que j'ai attrapé une bonne bronchite et dû m'acheter un masque "anti poussière". ! Si l'on ajoute à ça qu'il n'y a pas de feux, pas de passage piétons, cela donne un aperçu de la joyeuse cohue règnante !

   

A Luang Prabang, classée au Patrimone Mondial depuis 1995, à part les temples bien sûr qui sont toujours aussi beaux, il n'y a plus que des resto. et des guest-houses à touche-touche. C'est incroyable !

La population locale, qui travaille à la ville, ce qui l'a certainement enrichi, est déplacée plus loin, dans les "faubourgs" et les villages  de l'autre côté du Mékong,  qui se développe à toute vitesse et où il est prévu de construire une vraie ville, avec des hôtels grand luxe à ce que l'on m'a dit ...

 

Certaines personnes "autorisées" m'ont même fait part de leur inquiétude sur l'avenir du tourisme ici, si les autorités ne prennent pas des mesures draconienes pour développer un tourisme plus authentique et surtout plus écologiste ...

Affaire à suivre

 

mon voyage 2010 082  A  Luang Prabang, pour retrouver un peu de calme, il faut donc aujourd'hui, s'éloigner du centre ville et la rue principale,  pour aller se promener à pied ou en vélo dans les alentours ... les rives de la Nam Khan  (maintenant il faut payer pour prendre le petit pont en bambou!) , la rive nord du Mékong en face : même si partout ça se transforme, elles sont encore très belles surtout au coucher du soleil ! Les petits villages au nord de la Nam Khan , son marché Lao ... 

 

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 Nous avons même vu une pharmacie très locale (pour Marie-Jo) et un camion de déménagement (pour Dav)

 

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Mais bon, Luang Prabang reste une petite merveille pour ceux qui savent mettre des boules quies pour se protéger de la musique, des gongs des bonzes, des coqs ... et se lever à 5h du mat. pour profiter de l'air pur !

En fait les laotiens dinent et se couchent très tôt (9h) mais se lèvent très tôt aussi(5/6h)

Ils ne fêtent pas du tout  Noël, et juste un peu le 1er de l'an ...pour faire plaisir aux occidentaux,

En revanche, c'est vrai que la musique a donné à fond le 31 jusqu'à 2h du matin !

 

La nature environante est toujours aussi belle et propice à de superbes randonnées :) mon-voyage-2010-105.jpg mon voyage 2010 122

 

 

 

Gilles a même traversé les waters falls au péril de sa vie ! 

 

 

 

Avant d'aller méditer  davant l'Eternel au soleil couchant, sur les bords du Mékong,  

 

 

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Bye bye Luang Prabang !

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