Après cette longue marche dans la jungle , le pique-nique et la baignade dans la rivière furent un régal :
Avec les 2 jeunes filles du lodge, qui nous ont accompagnés, Edgar, Ali et moi-même, on coupe du bois pour faire le feu, on cherche des morceaux de bambou que l'on remplit de riz, on enfourche les poissons sur des tiges, on coupe le "pomelo" pour le dessert, et il n'y a plus qu'à déguster sur des feuilles de bananiers .... avant de prendre un bain dans la rivière !
Le soir, les enfants du village m'avaient réservé une surprise : une danse d'enfants, toutes ethnies réunies, chacune portant son habit de fête traditionnel.
Une démonstration de la loi de solidarité inter-ethnique , encore appelée "Adat", qui régit la vie quotidienne des Kampungs (villages) en mettant l'accent sur la responsabilité collective et le maintien de l'harmonie du groupe. L'Adat est toujours en vigueur aujourd'hui.
Les enfants, âgés de 10 à 12 ans je pense, ont dansé plus d'une heure, accompagnés par de la musique locale (gongs et tambourins), puis moderne.Ce fut un moment extrêmement émouvant! Ce petit garçon m'a beaucoup impressionnée par son talent. Il dansait avec un aisance incroyable, symbolisant les anciens "coupeurs de tête" , poussant par moment des cris stridents ... un véritable artiste en herbe!
Merci pour l'accueil qui m'a été réservé dans cette communauté bidayuh !
Le lendemain après un dernier tour dans les rues de ce village très pauvre, où les enfants se cachent dans les arbres à mon passage, et j'ai aperçu l'église anglicane même si parfois, dans la forêt, on peut encore voir que certaines pratiques animistes ou bouddhistes subsistent :
Retour à Kuching.
Sur la route, on aperçoit de belles maisons, on approche de la "capitale" ... :
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