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31-5 : Samarkand : la soie et le papier

 

Notre dernière journée à Samarkand fut, pour nous, des plus intéressantes grâce à la visite d'un atelier de fabrique de tapis de soie, puis d'une fabrique de papier.

 

La soie :

 

La soie était connue des peuples de l’Est, au-delà du Gange, plusieurs millénaires avant notre ère. C’est au fil des conquêtes et du développement  des routes commerciales que l’Occident a été mis en contact avec la précieuse étoffe.

 

Tout démarre avec le « ver à soie » : le bombyx. Mais il s’agit d’un ver spécial : le bombyx du mûrier. Et pas n’importe lequel mûrier : le mûrier blanc, car cette chenille venue de Chine, ne se nourrit que de feuilles de mûriers blancs.

 

Aujourd’hui tous les bombyx du mûrier sont élevés par des sériciculteurs.

 

Le ver à soie pond des œufs qui sont exposés dans un environnement  froid puis chaud pendant plusieurs mois. Cinq à six semaines après  l’éclosion de l’œuf, la larve, qui s’est nourri exclusivement de feuilles de mûrier blanc et pèse environ 1 gramme, tisse son cocon en moins d’une semaine, grâce à ses glandes séricigènes. Le cocon est ramassé avant que la larve ne se transforme en papillon : le cocon est ébouillanté  et la chrysalide meurt. En brossant le cocon, on dégage l’extrémité du fil qui est dévidé. Le fil d’un seul cocon peut atteindre 2 km de longueur en ne mesurant pas plus d’un micron ! Plusieurs fils de soie sont assemblés pour obtenir un fil de soie brute, que l'on tient ensuite avec des plantes naturelles. le tissage est "noué" à la main, en se servant d'instruments spéciaux pour couper les fils  :

 

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et Mireille là aussi a essayé les métiers à tisser, car elle aussi est licière professionnelle !

http://www.mireilleguerin.com/

                                                                  

Le papier  : Il est fabriqué à partir de l'intérieur des tiges de mûriers que l'on gratte à la main, puis on le fait cuire, et on l'écrase grâce à des pilons actionnés par une roue à eau pour le réduire en bouillie :

 

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 On étale cette bouillie délayée à l'eau, sur des cadres, on l'écrase bien à l'aide de grosses pierres, avant de retirer la feuille de papier encore mouillée, on laisse sécher puis on décore à la main :

 

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A midi,  petit déjeuner bien Ouzbek car nous sommes invités par nos amis Boris et Bakhrom, à manger le plov avec les doigts!  Celui-ci est composé de riz, de petits oeufs ? de quoi je ne sais pas, de poivrons jaunes, de morceaux de viande de boeuf, et de beaucoup de graisse ...

On aprend à presser le riz au bord de l'assiette, le pouce à l'extérieur ... et hop, à la bouche ....

 

 

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Ensuite il faut bien sûr aller se laver les mains et faire un petit tour aux WC turcs !

 

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 Demain : le grand bazar...                                                                             

 

 

 

 

 

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