11 - 15 : Mahabalipuram
Martine étant dans les choux ( ou plutôt dans une soupe de piments ) pour cause d'ennuis gastriques ... C'est moi qui prends la plume !
Nous sommes donc dans un hôtel à l'écart du petit village de 12 000 habitants, sur une magnifique plage du golfe du Bengale, appelé encore Mamallapuram ( ce qui signifie « le village du grand sacrifice » ).
Ce site eut son heure de gloire au 7ème siècle avec un roi Pallava surnommé Mamalla qui fit construire une kyrielle de monuments dont certains restent inachevés. Ceux-ci ont résisté au tsunami de décembre 2004, quand la mer a pénétré sur 30 km à l'intérieur des terres. Les barques colorées de la plage sont neuves : elles ont été offertes aux indiens par les allemands, après que le tsunami les a toutes détruites : nous sommes en effet ici au coeur de la zone désastrée.
Nous avons donc visité « le Shore Temple » dédié à Vishnou, qui fait face à la mer, les cinq merveilleux temples monolithes ( Five Rahtas ), taillés dans du granit jaune en forme de chariot, chaque dieu ayant son nandi (sa monture) à proximité, la célèbre « descente du Gange » : un bas relief de 27 m de long et 9 m de haut, sculpté directement dans un bloc de granit, et enfin une surprenante boule de granit qui tient en équilibre par la grâce des divinités hindoues.
Le Shore Temple...
et les Five Rathas.
Ca trompe énormement et La descente du Gange
Gilles a la recherche de chemins aleatoires...
Mamallapuram, ce sont aussi, perpétuant la tradition, de très nombreux sculpteurs sur pierre dont les œuvres sont exportées dans le monde entier.
Savez-vous comment on appelle les français en Inde ? Les "routards sous le bras" !! Véridique ...
Tous les jours, les pêcheurs partent sur leurs petites embarcations colorées malgré les rouleaux.
La mer très est très dangereuse ici à cause des lames de fond, ce qui nous empêche de nous baigner plus loin que la taille (mais avec un longi quand même!).
Enfin, le long de la plage, en marchant au hasard, nous avons traversé, pour revenir sur nos pas vers l'hôtel, un très grand "bidonville" dont la précarité et l'insalubrité hallucinantes nous a fait frémir ... sans doute le pire de tout ce que j'avais vu jusqu'à présent. Un village sans doute dévasté par le tusnami de 2004 et non encore reconstruit ... qui restera longtemps gravé dans nos mémoires. Nous en sommes sortis en pressant le pas vers le confort , pas très fiers ...!
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