Martine autour du monde ...

Mon retour en France approche....

 

Avant de partir, un dernier tour au "marché de nuit" qui est devenu immense et occupe maintenant, le soir, la rue principale sur presque toute sa longueur ! Mais déambuler sous les tentes rouges, reste magique : une féerie de couleurs, de tissus, de sacs, de lampes, de vêtements  et d'innombrables objets artisanaux de qualité (même si on m'a dit que beaucoup venaient ... de Chine).

 

Les marchands, des femmes la plupart du temps, sont installées par terre, leurs bébés sur les genoux. Certains dorment, d'autres jouent...

 

Dans une petite rue transversale, on peut prendre pour 1 euro un excellent repas et y faire des rencontres sympathiques puisque c'est le rendez-vous des routards du monde entier.

 

J'y suis allée très tôt vers 17h au moment où les marchands s'installent : 

 

 

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On prend une assiette, on se sert, on s'assoie ...

 

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Voici mon dernier repas. Excellent, rien ne vaut le marché de nuit pour bien manger à luang Prabang !  

 

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Et le lendemain matin,  avant de partir, je regarde les moines et novices qui se rassemblent et se préparent à défiler (la procession) dans les rues pour recevoir leur "aumône", le plus souvent juste un peu de riz :  

 

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L'occasion de revenir un peu sur le bouddhisme  laotien :

 

La plupart des hommes bouddhistes passent une partie de leur vie comme moines dans des temples, pour quelques jours ou des années. j'ai rencontré beaucoup de jeunes qui m'ont dit avoir passé leur enfance, leur adolescence, de 3 à 15 ans, dans un temple. Il y a environ 22 000 moines dans le pays, près de 9000 d'entre eux ont atteint le grade de "moine senior", titre indiquant les années d'étude qu'ils y ont faites. Ce sont en général des jeunes issus des milieux les plus pauvres, auxquels les parents ne peuvent pas offrir d'études dans les grandes villes. Ils sont logés et nourris dans les temples ce qui assure leur subsistance;

Il y a en outre plusieurs centaines de religieuses qui sont des femmes âgées et veuves.

 

Le pouvoir bouddhique est sous la direction d'un moine suprême, qui réside à Ventiane et supervise les activités du bureau central : le Ho Tammasapha.

Les lao bouddhistes appartiennent à la tradition Theravâda qui se base sur les premiers enseignements du Bouddha et qui a été préservé au Sri Lanka après que le bouddhisme mahayana se soit divisé dans le 2ème siècle avant J.C. Il est considéré comme tolérant et assez libéral.

 

Le wat est, avec l'école, le point central du village. C'est le symbole de son identité et le lieu de cérémonie et de festivité. Avant la création des écoles laïques, les garçons du village recevaient une éducation de la part des moines au Wat. Presque tous les villages des plaines en ont un et parfois deux.

Un wat doit avoir au minimum un bâtiment de séjour pourles novices (vihan) et les moines, et un immeuble principal qui abrite les statues de Bouddha (SIM), et est utilisé pour les réunions laïques des villages ainsi que pour les sessions de prière.

 

Le  tout petit wat du village de Yio Hai, situé sur une hauteur :

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Le wat de Muang La, plus grand :

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En fonction de la prospérité et de la contribution des villageois, la construction des bâtiments varie du bois simple et des structures en bambou, aux grandes briques ornées et aux édifices en béton décorés de peintures murales, aux toits de tuiles de différentes formes pour copier la courbe de la Nâga, le serpent mythique ou le dragon d'eau.

Les affaires du wat sont géres par un comité composé des hommes âgés et respectés.

A l'exception de la mort, les cérémonies ne marquent pas les évènements de la vie.

les obsèques peuvent être assez élaborées si la famille peut se la permettre, mais sont souvent assez simples en milieu rural.

le corps repose dans un cercueil à la maison pendant plusieurs jours, où un flot continu de visiteurs manifestent leur respect à la famille et partagent nourriture et boissosn. Puis le corps est transporté dans le cercueil (j'en ai vu juste posés sur une planche, recouverts d'un drap noir) vers un lieu de crémation où il est brûlé en présence de moines avant que ses cendres soient enterrées dans un petit sanctuaire sur le sol du wat.

Ce transport du corps cause parfois d'incroyables "embouteillages" sur la route !  

                                            

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De très nombreuses croyances pré-bouddhistes et animistes ont été assimilées dans la pratique du Bouddhisme Theravâda, formant ainsi le "bouddhisme laotien".                            

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Carnets de voyage, avec pour chaque pays un résumé de la géographie, de l'histoire, des données démolinguistiques et politiques.

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