Salamat Bali !
Kuta : le choc des cultures
Après 6h de vol de Melbourne à Denpasar-Bali ( départ 18h45 arrivée à 1h du matin à ma montre, et 10h 30 heure locale ), je suis dans un hôtel de la chaine Wina Holiday situé un peu à l'écart , au fond d'une ruelle. ( je recommande )
Le lendemain matin, je suis sous le charme de la beauté de la végétation luxuriante du jardin ..il fait chaud, 25° mais avec un tel taux d'humidité ( 50% ...pire qu'en Australie, qu'elle paraît beaucoup plus élevée et que l'on mouille tout de suite la chemise!! )
Après : une matinée de repos/lessive dans la baignoire ...
vers 17h je fais une première sortie vers la plage toute proche : là c'est pour moi, après le calme de l'Australie, un véritable choc : le « choc des cultures » .
Une plage de sable blanc grouillante de monde : pire que les Champs Elysées à 7h du soir! Des surfeurs, des véliplanchistes, des vendeurs à la sauvette en veux- tu en voilà, qui vous interpellent tous les 10 mètres pour vous vendre qui des Rolex, des paréos, des boissons, des tours en scoot ou en voiture, des noix de coco, des massages qui se font sur une serviette à même le sable, des soins de manucures, des tongues, des « crocs » ( c'est très à la mode dans tout le pacifique ), des planches de surf... etc...à la limite, il devient difficile de se frayer un chemin! Et tout ce monde là est assis sur le sable, mange, dort, parle, boit des bières, regarde les vagues et les surfeurs faire des prouesses ....on peut y louer aussi de belles pirogues à balanciers.
Les femmes balinaises , voilées ou non, s'installent ici avec leurs « warungs», des échoppes ambulantes pour vendre tout ce qu'elles peuvent. Elles n'ont pas besoin d'autorisation.
Mais les gens semblent calmes et décontractés bien que très pauvres.
De temps en temps des sons musicaux me parviennent : gamelans, tambours, symbales.
Je reviens vers le boulevard bordé de gargottes où l'on peut déguster des "nasi-goreng" (légumes mélangés de viande sautée). Dans des woks posés sur des brazeros, des morceaux de canard grillent. On les servira à la sauce cacahuète. De bonnes effluves de cuisine percent les oderus d'essence ...
Deuxième choc : je trouve que c'est très très sale! La plage n'est pas nettoyée et des papiers et détritus en tous genres traînent partout ....parmi lesquelles on peut observer des restes d' « offrandes » ... faites à qui? à la mer?
Tout à coup, je suis surprise par un défilé bigaré qui s'approche de l'eau en silence : les gens portent des offrandes et des bâtons d'encens parfument l'air. C'est une cérémonie d'enterrement : on vient présenter des offrandes au dieu de la mer. C'était donc ça ...
Kuta est devenue depuis quelques années, la plage la plus populaire et la plus animée d'Indonésie. Populaire surtout auprès des jeunes et des surfeurs. Le calme a disparu, et le « boulevard de mer » est bordé d'hôtels ( sinon de bordels ), de restaurants et de commerces en tous genres, qui s'adressent à une clientèle plutôt aisée (eh oui, tout se paie très cher!) .
Et sur le petit boulevard qui longe la plage, des embouteillages de centaines de scooters : tout le monde se déplace ici en scoot ( avec des casques ), car il n'y a pas de bus public et les voitures sont trop chères! Résulat : la circulation est complètement boquée, et la pollution fait des ravages.
Partout où nous passerons plus tard, ce sera la même chose : une circulation de fou, à tel point qu'il m'a fallu un bon moment pour comprendre que l'on roulait à gauche, la gauche et la droite, n'ayant pas grand "sens" ici, et les lignes blanches n'étant là que juste pour la déco! Quant aux piétons, même engagés sur un passage piéton, ils ont tout intérêt à s'arrêter!
Ouf! Ça fait du bien de rentrer à l'hôtel!
Mais ce premier contact avec Bali m'a "émoustillée", j'ai envie d'en savoir plus ! A demain:)
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