Le paysage change encore : immenses étendues de cannes à sucre et de cocotiers.
Monterrico, sans grand intérêt pour moi : j'y étais venue pour me reposer avant le grand départ pour l'Equateur, mais c'est un peu raté : musique non stop jusqu'à minuit et un pléiade d'enfants qui crient en jouant dans la piscine ! Mais c'est parce que c'est le 1er janvier.
Une petite ville ville « balnéaire » de la côte pacifique (150 km de C.G.) qui sera ma dernière étape au Guatemala : le monde fait la fête !
Il y a même ce que je n'avais jamais vu : un bar en plein milieu de la piscine et les nageurs en maillots de bain, de l'eau jusqu'aux épaules, viennent y boire un coup!
L'hôtel, situé à plusieurs km de la ville de Monterrico, est en revanche assez sympa car c'est un hôtel " pour Guatemaltèques " qui viennent y passer un jour ou deux. Je suis la seule étrangère ce qui n'est pas pour me déplaire !
Une lagune "réserve bio.", une grande plage de sable noir, et d'énormes vagues qui excluent toute baignade. D'ailleurs il fait si chaud (35°) et tellement humide que je suis épuisée. J'ai essayé de faire une petite marche : retour 10 minutes plus tard trempée juqu'aux os ! J'ai même tenté le stop pour rentrer, mais ça n'a pas marché : sans doute trop risqué ici, je ne sais pas. C'est un gars de l'hôtel, en tracteur de plage, qui m'a reconnue et m'a ramenée. J'ai vu quand même quelques belles maisons (sans doute les riches narco... m'a-t-on dit ), et d'autres où les cuisines sont en plein air comme partout dans cette région où il fait très chaud!
En plus, c'est inondé de moustiques dès 6h du soir : ceux du palu et aussi ceux qu'on appelle ici les « Jen-jen », invisibles, qui provoquent des plaques rouges et des démangeaisons : il faut se mettre de la pommade de cortisone pour calmer la douleur ….Du coup, je décide de commencer aujourd'hui mon traitement "anti-palu" : un comprimé de doxycyline tous les soirs jusqu'à la fin du voyage : en fait, je ne le ferai que 3 jours :)
Sur la route du retour, avec Gustavo toujours aussi drôle, un événement assez inattendu : une petite tornade ! Le vent s'est mis à souffler avec une telle force que les palmiers étaient tous penchés sur le bord de la route, palmes au vent dans des nuages de poussière jaune. Les toits des petites paillotes s'envolaient ainsi que les panneaux publicitaires... Impressionnant. Gustavo m'a dit que c'était assez inhabituel, mais normal quand même, car nous étions ici dans le « canyon de Palin », une trouée entre 2 volcans qui provoque un courant d'air. Je n'ai pas pu prendre de photos car mon appareil était dans le coffre et je n'ai pas voulu le déranger par un arrêt peut-être un peu dangereux!
D'ailleurs d'ici (100 km au sud de C.G.) les volcans Agua et Fuego semblent beaucoup plus haut que vus du lac Atitlan. Normal, nous sommes beaucoup plus bas, au niveau de la mer, alors que le lac Atitlan est à 1500m. D'ici ils sont encore plus impressionnants ...
Mais, malgré la tornade nous arrivons à bon port, tout va bien jusqu'à présent : mes petits « porte-bonheur » m'ont protégée !
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